"Les personnages qui suivent sont fictifs, toute ressemblance avec des personnes réelles ne sont que des coïncidences." Don't worry, be happy !
La nuit fut très pluvieuse donc pas beaucoup dormis avec le bruit assourdissant de la tente et de petites zones d'humidités à l'intérieur. Vers 11h nous décidons d'être courageux et partir sous la pluie. Les jeunes ont quitté quelques minutes avant nous.
Nous continuons notre route vers l'Est et après 10km un énorme tronc de bois (au moins 25mm de diamètre) vient barrer la route de la crevette et elle retente le coup de Superman, mais moins bien négocié. Elle finira sur les fesses sans oublier de donner un coup de genou au bitume, en attirant toute l'attention sur elle. Cette fois-ci, elle s'est pas ratée avec un bout de peau et de chair manquant à l'appel. Toutes les voitures dans les 2 directions s'arrêtent pour demander si tout va bien, avec l'un qui appelle l'ambulance, un autre qui nous laisse un grand parapluie et nous dit qu'il le récupérera plus tard et une dame qui nous apporte de la glace et une serviette. Elle habite juste à coté et revient avec son mari et leur pick-up pour attendre au chaud dans la voiture et mettre les vélos dans le pic-up. Entre temps je dégaine la trousse de secours avec une compresse et de l'éosine (grâce à mes études de médecine). Tanya et Richard rappellent une demi heure après le nine one one et l'ambulance mettra une demi heure de plus pour arriver (une première ambulance nous cherchait sur la route de l'autre coté du pont car le premier coup de fil a été pris en charge par le relais situé sur l'autre rive). Ils mettent une nouvelle compresse propre et sur les conseils de nos 2 hôtes, nous refusons le trajet à l'hôpital en ambulance et ils nous y emmènent avec leur voiture. Le plus proche se situe à 60km et nous y arrivons à 13h. On est pris en charge par l'administration en premier et nous leur expliquons que nous voulons payer pour nous faire rembourser en France. L'attente dure et dure et dure encore. Vers 15h une première infirmière nous ausculte et nous dit de patienter pour que le médecin examine la blessure. A 20h on est enfin reçu par une infirmière très fun avec le grand sourire puis la médecin qui fait des effort pour parler en français. Elle lâchera un "sssfft" comme toutes les autres personnes qui auront vu la plaie. La blessure est nettoyée, écrémée et pansée proprement (on m'a félicité pour mon travail de premier secouriste). Très gentiment elle nous propose des bandages et de la crème qu'elle nous dit de mettre sous le manteau pour qu'on en ait d'avance et prescrit des antibiotiques pour prévenir des infections pour les 5 jours à venir. Je lui demande pour la facture. Elle me dit qu'elle n'est pas payée à la consultation mais à l'heure et qu'à la fin de la journée elle fera certainement disparaître la feuille de consultation. Nous quittons l'hôpital vers 21h avec nos hôtes qui ont attendu avec nous. Arrêt à la pharmacie Jean Coutu (d'après le nom censé être bilingue, mais il y a que le nom) puis Tim Hortons et Subway où je me bat pour pouvoir offrir le repas à nos bons samaritains.
On retourne à leur maison, Subway à la main, dans la bouche aussi et ils nous logent dans leur camping-car pour la nuit.
La nuit fut très pluvieuse donc pas beaucoup dormis avec le bruit assourdissant de la tente et de petites zones d'humidités à l'intérieur. Vers 11h nous décidons d'être courageux et partir sous la pluie. Les jeunes ont quitté quelques minutes avant nous.
Nous continuons notre route vers l'Est et après 10km un énorme tronc de bois (au moins 25mm de diamètre) vient barrer la route de la crevette et elle retente le coup de Superman, mais moins bien négocié. Elle finira sur les fesses sans oublier de donner un coup de genou au bitume, en attirant toute l'attention sur elle. Cette fois-ci, elle s'est pas ratée avec un bout de peau et de chair manquant à l'appel. Toutes les voitures dans les 2 directions s'arrêtent pour demander si tout va bien, avec l'un qui appelle l'ambulance, un autre qui nous laisse un grand parapluie et nous dit qu'il le récupérera plus tard et une dame qui nous apporte de la glace et une serviette. Elle habite juste à coté et revient avec son mari et leur pick-up pour attendre au chaud dans la voiture et mettre les vélos dans le pic-up. Entre temps je dégaine la trousse de secours avec une compresse et de l'éosine (grâce à mes études de médecine). Tanya et Richard rappellent une demi heure après le nine one one et l'ambulance mettra une demi heure de plus pour arriver (une première ambulance nous cherchait sur la route de l'autre coté du pont car le premier coup de fil a été pris en charge par le relais situé sur l'autre rive). Ils mettent une nouvelle compresse propre et sur les conseils de nos 2 hôtes, nous refusons le trajet à l'hôpital en ambulance et ils nous y emmènent avec leur voiture. Le plus proche se situe à 60km et nous y arrivons à 13h. On est pris en charge par l'administration en premier et nous leur expliquons que nous voulons payer pour nous faire rembourser en France. L'attente dure et dure et dure encore. Vers 15h une première infirmière nous ausculte et nous dit de patienter pour que le médecin examine la blessure. A 20h on est enfin reçu par une infirmière très fun avec le grand sourire puis la médecin qui fait des effort pour parler en français. Elle lâchera un "sssfft" comme toutes les autres personnes qui auront vu la plaie. La blessure est nettoyée, écrémée et pansée proprement (on m'a félicité pour mon travail de premier secouriste). Très gentiment elle nous propose des bandages et de la crème qu'elle nous dit de mettre sous le manteau pour qu'on en ait d'avance et prescrit des antibiotiques pour prévenir des infections pour les 5 jours à venir. Je lui demande pour la facture. Elle me dit qu'elle n'est pas payée à la consultation mais à l'heure et qu'à la fin de la journée elle fera certainement disparaître la feuille de consultation. Nous quittons l'hôpital vers 21h avec nos hôtes qui ont attendu avec nous. Arrêt à la pharmacie Jean Coutu (d'après le nom censé être bilingue, mais il y a que le nom) puis Tim Hortons et Subway où je me bat pour pouvoir offrir le repas à nos bons samaritains.
On retourne à leur maison, Subway à la main, dans la bouche aussi et ils nous logent dans leur camping-car pour la nuit.
5 commentaires:
Ouch ! ça doit faire mal ça... voilà pourquoi je ne fais jamais de sport... trop dangereux pour la santé... au fait si vous ne le savez pas, depuis deux semaines à Paris ils ont mis en place le vélib' qui permet pour la modique somme de 1 euros la journée d'utiliser des vélos en libre-service. Tu peux respirer à plein poumons les pots d'échappements de tous les boulevards de la capitale ou alors te jeter sous les roues d'un camion (frais hospitaliers ou frais d'obsèques non inclus).
Houlà, 1ere blessure de guerre. Espérons que ce soit la dernière.
Allez courage !!!!
oulala !! ça doit pas faire du bien, alors je te souhaite vraiment un bon rétablissement.
Heureusement pour vous les canadiens sont gentils.
Sinon pour les velib', ce que j'ai compris : c'est 1€ la journée ( pour l'abonnement) mais après tu payes en fonction du temps que tu utilises , à savoir que si tu veux vraiment l'avoir à 1€ la journée, il faut rapporter ton vélo à une borne au bout de 30 mins ( peut importe la borne ) , sinon tu payes en plus... donc en gros si tu veux faire du velo pendant 2h il faut que tu t'amuses à changer de velo toutes les 30 mins XD ( enfin si tu veux pas payer plus... ) bref , de l'arnaque :p
Haaa, enfin, un peu de sang et de larmes, je veux pas être désagréable, mais quand même, l'aventure jusqu'à maintenant, ronronnait doucement, faisait un peu convenue somme toute; j'ai d'abord compté sur les rocheuses pour geler un doigt ou 2, puis sur les ours pour une petite chasse à l'homme un petit peu sportive, à défaut, je comptais sur les tiques pour une infection digne de "l'armée des 12 singes", ben non, heureusement les températures de plus de 40° promettaient quelques évanouissements et coups de chaleur, ...non plus...ça commençait à prendre l'allure d'un conte à la Disney.
finalement, les recettes les plus simples sont toujours les meilleures : le grain de sable dans une mécanique trop bien huilée : la brindille sous la roue avant du vélo mal équilibré, et hop, on est dans le drame total, d'ailleurs certains indices me laissent penser que le scénario va tourner au gore : quels indices ?
suite au prochain numéro, je vous révélerai ces tragiques indices dans mon prochain commentaire.
Franchement Attila t'es pas cool de la pousser comme ça elle est déjà bien sympa de te suivre alors soit gentil un peu.....
Bon retablissement et à bientôt
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